Didier Dominique est mort : Antèn Ouvriye salue la mémoire d’un « gwo pye mapou » du combat ouvrier et communiste
Par Lominy EDMOND, Voix Libre Info
La nouvelle du décès de Didier Dominique, figure emblématique de la gauche radicale et défenseur acharné des droits des ouvriers et travailleurs, est tombée comme un coup de tonnerre dans le milieu militant haïtien. Décédé ce dimanche 18 mai 2025, il laisse derrière lui un vide immense, tant pour les mouvements ouvriers que pour la pensée critique et engagée dans le pays.
Dans une note de presse diffusée ce lundi, la Direction de Antèn Ouvriye Ayiti (A.O.A) a exprimé son émotion et sa solidarité à la famille, aux amis et aux camarades de lutte de Batay Ouvriye. L'organisation rend hommage à celui qu'elle qualifie de « gwo pye mapou ki tonbe nan lakou kominis Ayisyen yo », soulignant son engagement indéfectible en faveur de la classe ouvrière haïtienne et son combat pour un projet de société socialiste et révolutionnaire.
Didier Dominique fut plus qu’un militant. Il était un intellectuel rigoureux, un formateur respecté à l’université, un homme de principe, profondément attaché à l’émancipation des masses. Antèn Ouvriye insiste sur la perte que représente sa disparition dans un contexte où, selon elle, le pays est ravagé par l’insécurité, les gangs et un gouvernement transitoire incapable d’apporter des réponses concrètes à la détresse populaire. Dominique, selon l’organisation, s’en va à un moment critique pour la nation minée par des gangs et la complicité de l’État.
Pour Reyneld SANON le coordonnateur adjoint de Antèn Ouvriye, la meilleure façon d’honorer la mémoire de Didier Dominique, c’est de continuer la lutte pour la fin du système capitaliste du désastre qu’il dénonçait, et de construire un ordre social fondé sur la justice, la solidarité et le pouvoir aux ouvriers. En appelant à s’engager dans ce combat, l’organisation conclut son hommage par une formule sans équivoque : « Aba kapitalis dezas, viv kominis entènasyonal. »
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