TRUMP DEUXIÈME VERSION: QUAND L'EXTRÊME DROITE GOUVERNE AU MÉPRIS DE L'HUMAIN.
Dès ses premiers mois au pouvoir, Trump a relancé ses attaques contre les systèmes de protection sociale. Les programmes d’aide alimentaire ont été réduits, les subventions pour la santé publique supprimées, et les budgets alloués à l’éducation des communautés défavorisées drastiquement coupés. Derrière les discours sur la « rationalisation des dépenses » ou la « responsabilisation des citoyens », se cache une réalité implacable : « Les personnes les plus vulnérables deviennent souvent les premières victimes des nouvelles politiques, conçues sans réelle considération pour leurs besoins ou leur dignité. »
Mais c’est sur la question migratoire que l’idéologie de l’extrême droite se révèle le plus clairement. Les lois sont devenues plus strictes, les expulsions plus rapides, et l’asile politique presque impossible à obtenir. Trump n’hésite pas à criminaliser la pauvreté migrante, à fermer les frontières aux réfugiés, et à traiter l’étranger comme une menace systémique. Les enfants en détention, les familles séparées, les demandeurs d’asile rejetés sans procès : ce sont les conséquences humaines d’une politique guidée non par la compassion, mais par l’obsession sécuritaire et les intérêts électoraux.
Dans ce nouveau mandat, l’économie est reine, et tout ce qui ne génère pas de profit ou de pouvoir est sacrifié. Les droits des travailleurs, les libertés civiles, la justice sociale tout cela est relégué au second plan au nom d’un ordre conservateur qui voit la pauvreté non comme une injustice, mais comme une faiblesse. Pendant que les grandes entreprises voient leurs impôts fondre et que les marchés financiers se réjouissent, des millions d’Américains doivent choisir entre se soigner ou se nourrir.
Ce deuxième mandat n’est pas seulement une continuité : c’est une radicalisation. L’extrême droite s’affirme avec plus de confiance, galvanisée par un électorat fidélisé par la peur, la désinformation et un culte de la force. L’humain, lui, devient secondaire. Ce qui compte désormais, ce n’est plus la solidarité, mais la rentabilité.
En fin de compte, cette gouvernance rappelle une vérité inquiétante : lorsque l’argent devient plus important que la vie humaine, c’est toute la société qui s’en trouve déshumanisée.
Lominy EDMOND, Journaliste rédacteur/ Avocat au Barreau de Petit-goâve, Psycho-énergéticien
Adresse électronique : voixlibreinfo@gmail.com
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