Silence à l’Ouest, Compassion à l’Est : Le double comportements du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé face aux tragédies.

 


À Mirebalais comme à Sodo, des dizaines de morts jonchent les rues. Des cris des habitants résonnent dans les mornes, des enfants fuient les balles, et des familles entières disparaissent dans l’oubli. Depuis des semaines, les gangs règnent en maîtres sur ces zones rurales, tuant, brûlant, terrorisant. Et pourtant, de la Primature, pas un mot. Le silence est lourd, presque complice.

Mais voilà qu’ en République Dominicaine, à Jet Set, des victimes d'une tragédie. Brusquement, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé sort de son mutisme. Une déclaration officielle est rédigée, des condoléances sont adressées.

Les larmes versées pour les morts étrangers révèlent une amnésie douloureuse envers ceux qui tombent ici, chez nous. Le sang des Haïtiens semble se perdre dans le néant, comme s’il n’avait ni valeur ni mémoire. Le pouvoir se détourne, laissant ces vies sans écho, sans réconfort.

"Les cadavres jonchent les rues, abandonnés à l’air libre. Une odeur nauséabonde envahit la ville bonheur et la cité Benoît Batraville, tandis que des chiens errants rôdent autour des corps sans vie, dans l’indifférence des autorités." Écrit un habitant sur les réseaux sociaux.

Pendant que l’État pleure en grande pompe des étrangers dans les salons climatisés, le peuple, lui, saigne dans la poussière. Et dans les coins oubliés de la République, une seule question monte, brûlante : à qui ce gouvernement appartient-il vraiment ?


Lominy EDMOND, Journaliste rédacteur/Avocat au Barreau de Petit-goâve/ Psycho-énergéticien 

Adresse électronique: voixlibreinfo@gmail.com

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